Ils ont écrit / dit...

« C’est une pièce magnifique, très lyrique, c’est presque de la musique de chambre. Altius parle de la terre et de l’air dans un seul grand mouvement. Il y a beaucoup de détails, il se passe beaucoup de choses ; c’est très beau ! ».

Anne Gastinel (violoncelliste)


« …un réel sens du beau et une poésie tendre, sincère, mystérieuse et profonde. »

Alexandre Brévin (ResMusica)


« la puissance enfantine d’un Varése, et sa couleur, quelques touches à la Boulez et une profondeur à la Scelsi, mais qui ne s’avoue ni ne s’étale, c’est à dire à la française… De l’invention sans détour. »

Jean Vermeil – Répertoire des disques compacts


« On l’imagine à la recherche d’un équilibre fragile et idéal, composant à partir de timbres instrumentaux d’une durée parfaite tel le sculpteur Calder répartissant… Le Sable et la Perle est à cet égard un modèle de concentration de sonorités ténues, où, graciles, la guitare et la harpe parlent à mots couverts face aux résonances inquiètes du vibraphone et du marimba. Cette musique au bord du silence, comme si la pensée de Jabès, Après Nono, trouvait un nouvel écho chez Lemaître, s’incarne aussi par la voix : dans Orante, celle de Marie Kobayashi se distille dans le coloris instrumental, comme un parfum… »

Franck Mallet – Le Monde de la Musique


« Dans la musique de Dominique Lemaître, je ressens la puissance Secrète et simple des lois de la nature, du mouvement de la houle et le bonheur de partager ce médium avec autrui. »

Paul Méfano, Compositeur et Chef d’orchestre


« The world premiere of Dominique Lemaître’s Ksi was, perhaps, the gem of the concert. This subtle exploration of timbres and rhythms called for a number of pitched and non-pitched instruments including marimbas, timpanis, bells, snare drums, bass drums, chimes, gongs and others. The pitches in the marimbas seemed to circle around some sort of loose central tonality but refused to concretely establish or deny it. The piece, in effect, floated subtly and with ease in and out of different tonalities and featured some very inventive and fresh composite sounds.

In one of the piece’s most interesting moments, an eerie ostinato figure of even notes in a unison rhythm but various pitches emerges from one of the quieter parts of the piece and provides a backdrop for one of the smaller sections. Lemaître’s piece displayed a boldly individual sound and the OPG, under Rosen’s simple and clear conducting, provided a stellar premiere. Lemaître had traveled to Oberlin for the premiere and joined the players onstage after the performance for a long round of applause ».

Matt Heck


 » La chevelure de Bérénice Partition splendide, très finement orchestrée « .

Maxime Kaprielian (ResMusica)


 » Instrument immémorial du souffle originel, de l’incantation et du mystère (Still pour flûte alto), la flûte chez Dominique Lemaître est aussi source d’énergie en phase avec l’activité du cosmos. A l’instar de Gérard Grisey captant les signaux des astres dans Le noir de l’étoile, Dominique Lemaître convoque deux flûtes jumelles dans Pulsars pour exprimer l’irradiance des sonorités et la fulgurance des trajectoires. Dans Ombra della sera, nom d’une petite statuette étrusque en bronze qui exerce son pouvoir d’attraction sur le compositeur, les « mixtures » des trois timbres colorés de souffle (piccolo, flûte et flûte alto) évoquent parfois les jeux d’anche de l’orgue. Des associations que l’on retrouve dans Miroirs de l’attente pour quatuor de flûtes où les instruments font miroiter les couleurs sous des éclairages sans cesse renouvelés.

Si l’on sent ce qu’il doit à la génération des spectraux dans sa quête des espaces sonores et du champ de la résonance, Dominique Lemaître aime instaurer des climats méditatifs dans un temps très étiré qui maintient l’écoute comme suspendue à la destinée de la trajectoire sonore. Dans De la nuit 2, le piano est la chambre d’écho où s’immerge progressivement la flûte alto dans une atmosphère très sombre et onirique. Dans Côté jardin, c’est au contraire l’instrument solaire et incantatoire qui prévaut et un travail subtil sur l’irisation des sonorités de la flûte. On respire même un certain parfum d’orient dans Cantus, associant la flûte à une riche palette de percussions (mates et résonnantes) offrant des contrastes saisissants de dynamiques et de colorations timbriques. Seule pièce qui ne sollicite pas la flûte et axe médian de cet enregistrement, Échos des cinq éléments pour piano solo est une référence directe à la pensée chinoise… La pièce explore les potentialités spatiales et résonnantes du piano selon divers processus renouvelant d’autant l’écriture et les trajectoires sonores « .

Michèle Tosi (ResMusica) à propos du CD « Pulsars » 


À propos de Ombra della sera

 » Je viens d’écouter avec plaisir la pièce « élancée » qu’est ce trio. Je suis heureux de connaître cette oeuvre. Je t’y retrouve pleinement, avec ces moments qui enfoncent la musique dans la terre (si je peux dire) et ces grands élans verticaux. L’utilisation des registres des instruments est rusée, comme toujours chez toi. Et les formules tournent pour le bonheur de l’écoute « .

Alexis Pelletier, poète


À propos de Dominique Lemaître (La Ghirlandata , Le diapason de satin …)

 » Dominique Lemaître est une figure isolée dans le paysage de la musique contemporaine. Cet isolement résulte avant tout de sa volonté de tracer son cheminement esthétique sans se plier à aucune école et sans se soucier du qu’en-dira-t-on « .

 » L’envoûtement de sa musique nait sans aucun doute de l’étrange sensation de naturel qui caractérise son évolution, tant formelle qu’harmonique ou sonore « .

Jérémie Szpirglas, mouvement.net


 » La musique de Dominique Lemaître, éloignée des clivages, des catégories et des modes, occupe une place bien singulière dans l’aventure musicale de notre époque : sise hors du champ des esthétiques d’avant-garde, “solitaire” certes, pourtant en “prise directe” avec son temps, elle est résonance, écho d’une poésie étouffée ou perdue – non pas poésie urbaine, comme un Varèse a su la faire jaillir dans la douleur de la dissonance et du cluster, mais poésie de l’intemporalité, de l’espace, toute de vibration intérieure, de “lyrisme” profond au sens antique, oriental – une musique non acérée qui, pour paraphraser Dutilleux, chante, vagabonde, suggère “le mystère de l’instant” « .

Daniel Kawka, chef d’orchestre.


On entendait ici quelque chose de mouvant et statique, quelque chose qui tourne autour d’une note pivot et qui fait penser à Giacinto Scelsi… Quand on écoute l’ensemble de votre production on reconnait  la patte, on reconnait un style, on reconnait votre demarche…

Arnaud Merlin (France Musique)


A propos des quatuors à cordes de Dominique Lemaître

 » Il y a dans sa musique un mouvement ascensionnel, une recherche de suspension du temps, un silence habité de lumière « .

Bernard Grasset, Temporel


A propos de « Lignes fugitives »

 » Si la peinture, comme l’analysait Bachelard, est “ l’écoute des rythmes et de la matière ”, on peut dire que Lignes fugitives s’inscrit dans cette idée par la création d’impressions chromatiques, de vibrations à la jonction de la lumière et du son. Œuvre chatoyante, liquide, flux d’impressions fugitives … « .

Sophie- Renée Bernard, Rouen sur scène


« Avec une écriture et une ligne esthétique qui s’écartent sensiblement du modèle du genre, les trois quatuors de ce nouvel album monographique de Dominique Lemaître nous font traverser des contrées sonores insoupçonnées sous les archets du Quatuor Stanislas ». 

Michèle Tosi (ResMusica)